Hommage à
Michel Piccoli

Le 27 décembre 1925, il y a tout juste 100 ans, naissait l’un des monstres sacrés les plus aimés du septième art : Michel Piccoli.

Michel Piccoli n’a eu de cesse de se réinventer, conjuguant le métier d’acteur à l’exercice de la liberté. Collaborateur fidèle de certains cinéastes, notamment Claude Sautet, jusqu’à devenir l’une des figures majeures de leur filmographie, sa carrière témoigne d’une exigence et d’un appétit sans cesse renouvelé, qui embrassent tous les possibles du grand écran.

Quatre films pour commencer à (re)découvrir ses milles facettes, qu’il prenne les habits du bourgeois de province pour mieux en faire la satire, qu’il se fasse peintre balzacien sous l’œil de Jacques Rivette, ou qu’il revête, à la fin de sa carrière, le manteau rouge d’un pape en crise existentielle sous le regard malicieux de Nanni Moretti...

Carte blanche à
Rebecca Zlotowski

Alors que sort en salle Vie privée de Rebecca Zlotowski, LaCinetek partage avec vous l'un de ses films préférés : Les Rendez-vous d’Anna de Chantal Akerman (1978).

Les Rendez-vous d'Anna est un voyage poétique et existentiel à travers l’Europe du Nord, sur les pas d'une cinéaste (Aurore Clément) qui accompagne son dernier film dont nous ne saurons jamais rien. Son errance dessine une géographie de l'intime, une histoire sensible du vieux continent, hanté par son histoire.

Trésors cachés
Slovak Film Institute

« Découvrez le cinéma de Stanislav Barabáš avec deux de ses films, Le Chant du pigeon gris (1961) et Le Glas des va-nu-pieds (1965).

Son œuvre se distingue par son authenticité et sa volonté de transmettre un message qui transcende les exigences idéologiques de l'époque. Barabáš s'intéresse de près à la psychologie de ses personnages, à leur monde intérieur, alors qu'ils traversent des situations extrêmes (comme lorsqu'il redonne des visages humains aux victimes anonymes de la guerre). Ses films sont imprégnés d'un fort sentiment d'humanisme et de questions morales, traitant souvent de la complexité et de la fragilité des relations interpersonnelles. »

Rastislav Steranka, Directeur du Centre national de la cinématographie du Slovak Film Institute

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Trésors cachés
du Taiwan Film and Audiovisual Institute

Découvrez un pan du cinéma taïwanais pré-Nouvelle vague grâce au TFAI. Cette collection met en lumière l'œuvre de Hsin Chi, prolifique réalisateur à l'origine de nombreux films en langue taïwanaise (Taiyupian).  

Explorant des genres très différents, du musical au thriller, Hsin Chi propose un cinéma populaire au sein duquel se glisse une certaine recherche formelle, ainsi qu'une audacieuse critique sociale et des personnages féminins hauts en couleur. Hsin Chi reçoit un prix pour l'ensemble de sa carrière lors du Festival taïwanais des Golden Horse en 2000. 

Les sous-titres de The Bride Who Has Returned from Hell et Dangerous Youth ont été fournis par le Centre Culturel de Taïwan à Paris.

Trésors cachés
Trésors du cinéma estonien

Découvrez l’œuvre de Leida Laius, réalisatrice estonienne majeure, grâce aux collections de l’Institut du film estonien.

Son cinéma reflète de manière saisissante l'évolution de la création cinématographique en Estonie. Dans un monde très masculin, Leida Laius parvient à imposer son style, notamment via son travail avec les acteurs, ainsi que ses portraits de femmes, prises entre leurs rôles d'épouse et de mère, ou d’enfants.

Récemment restauré, Smile at last a été projeté dans la section “classiques” de la Berlinale 2025.