Michele est un homme en colère et un cinéaste incompris. Son dernier film, éreinté par la critique, a été une fois encore boudé par le public. Pour oublier cet échec et peut-être aussi pour exorciser ses relations compliquées avec sa mère chez qui il vit encore, Michele songe désormais à réaliser un drame psychanalytique sur les rapports délicats de Sigmund Freud lui-même avec sa génitrice. Mais en attendant de convaincre producteurs et animateurs télé de la nécessité pour l’histoire du cinéma de faire ce film, le cinéaste rêve chaque nuit de Silvia. La belle Silvia. L’étudiante que Michele, transfiguré en professeur de philosophie, tente en vain de séduire dans ses délires nocturnes, et qui le renvoie chaque fois un peu plus à ses névroses.
Quand j’ai découvert ce film, il m’a impressionné par son intelligence, sa drôlerie. Je voyais quelqu’un de ma génération qui faisait quelque chose qu’en France personne se savait faire.