À l'affiche
Richard Linklater

LaCinetek vous propose deux films en miroir autour de la sortie en salles du dernier film de Richard Linklater ! 

Avec Nouvelle Vague, le cinéaste américain pose un regard original sur l’un des films manifeste du mouvement : À bout de souffle de Jean-Luc Godard. Linklater réalise une version rêvée de l’envers du décor, sous la forme d’un making of imaginaire plein de clins d'œil ludiques. 

Linklater s’est toujours intéressé à la jeunesse — et c’est peut-être ce qui l’intéresse le plus lorsqu’il revisite le parcours du jeune Godard — comme en témoigne Boyhood (2014) où il filmait sur plus de 10 ans le passage de l’enfance à l’adolescence.

Hommage à
Claudia Cardinale

Pour rendre hommage à Claudia Cardinale, disparue ce mardi 23 septembre, LaCinetek vous propose de la (re)découvrir, à travers son premier grand rôle : celui d'Aida dans La Fille à la valise (Valerio Zurlini, 1961), pour lequel elle reçut son premier David di Donatello.

Mélodrame intimiste, La Fille à la valise met en scène une jeune fille-mère en proie à la violence sociale et aux regards des hommes qui l'entourent. Aida est un personnage complexe, oscillant entre une naïveté enfantine et une intrépide ténacité, qui permet à Claudia Cardinale d'exposer l'étendue de son talent : virevoltante, spontanée, sa présence touche à l'apparition, tout en parvenant à ancrer son personnage.

À l'affiche
Michael Roemer

Chefs-d'œuvre trop longtemps restés dans l'ombre, les trois films de Michael Roemer ont été redécouverts en 2023, grâce à leur ressortie en salles par Les Films du Camélia. Et ce fut un éblouissement.

Avec une énergie et une justesse de ton qui ne sont pas sans évoquer Cassavetes, Nothing But a Man (1964) dépeint la vie et la relation amoureuse d'un couple africain-américain en proie au quotidien de la discrimination. Sept ans plus tard, le registre change du tout au tout avec Harry Plotnick seul contre tous (1971), virevoltante comédie juive new-yorkaise qui suit les pérégrinations d'un petit gangster à sa sortie de prison. Puis La Vengeance est à moi (1980) plonge dans la psyché féminine pour une subtile variation autour de la filiation. D'une grande diversité de formes et de genres, les trois films attestent de la capacité hors norme de Michael Roemer à se mettre à la place de l'autre, pour brosser le portrait d'âmes singulières souvent laissées à la porte des fictions. 

Suivez les conseils d'Alice Diop, Michel Hazanavicius et Ira Sachs et plongez dans la trilogie de Michael Roemer.

Trésors cachés
du Taiwan Film and Audiovisual Institute

Découvrez un pan du cinéma taïwanais pré-Nouvelle vague grâce au TFAI. Cette collection met en lumière l'œuvre de Hsin Chi, prolifique réalisateur à l'origine de nombreux films en langue taïwanaise (Taiyupian).  

Explorant des genres très différents, du musical au thriller, Hsin Chi propose un cinéma populaire au sein duquel se glisse une certaine recherche formelle, ainsi qu'une audacieuse critique sociale et des personnages féminins hauts en couleur. Hsin Chi reçoit un prix pour l'ensemble de sa carrière lors du Festival taïwanais des Golden Horse en 2000. 

Les sous-titres de The Bride Who Has Returned from Hell et Dangerous Youth ont été fournis par le Centre Culturel de Taïwan à Paris.

Trésors cachés
Trésors du cinéma estonien

Découvrez l’œuvre de Leida Laius, réalisatrice estonienne majeure, grâce aux collections de l’Institut du film estonien.

Son cinéma reflète de manière saisissante l'évolution de la création cinématographique en Estonie. Dans un monde très masculin, Leida Laius parvient à imposer son style, notamment via son travail avec les acteurs, ainsi que ses portraits de femmes, prises entre leurs rôles d'épouse et de mère, ou d’enfants.

Récemment restauré, Smile at last a été projeté dans la section “classiques” de la Berlinale 2025.