Hommage à
Robert Redford

LaCinetek rend hommage à Robert Redford, disparu ce mardi 16 septembre, et vous propose de redécouvrir l'un de ses rôles emblématiques : celui de Joseph Turner dans Les Trois jours du condor. 

Sorti en 1975, dans un contexte encore très marqué par le scandale du Watergate, Les Trois jours du condor est un chef d'œuvre du thriller politique. Jouant sur la paranoïa du milieu de l'espionnage qui rythme la guerre froide, Sydney Pollack dissèque l'angoisse qui règne au sein de la CIA, à travers ce personnage de simple agent pris dans une affaire plus grande que lui. 

Robert Redford livre une performance toute en tension, reflétant l'engagement de l'acteur et du cinéaste dans leur peinture de l'Amérique contemporaine. À l'ère de la "post-vérité", le film résonne encore de multiples manières avec notre époque, semblant parfois l'anticiper.

À l'affiche
Michael Roemer

L’œuvre filmique de Michael Roemer est longtemps restée dans l’ombre, malgré ses prix et la force des sujets abordés. Dans la veine de Cassavetes, son cinéma adopte un style naturaliste à l'affût d’enjeux sociétaux et des personnes à la marge, sans craindre d’explorer différents horizons. 

Nothing But a Man (1964) dépeint la condition des africains-américains s’intéressant aux mécanismes quotidiens de discriminations. Il s’essaie ensuite à la comédie avec Harry Plotnick seul contre tous (1970), satire de mœurs prenant place dans la communauté juive avec quelques excursions du côté du film du gangster. En 1984, La Vengeance est à moi revient à une tonalité plus dramatique dans un style plus expressionniste, à travers le thème de la santé mentale au féminin.

Pour mieux découvrir le cinéma de Roemer, disparu en mai dernier, LaCinetek vous propose une série de bonus réalisés par Les Films du Camélia.

Regard sur
Le Mépris

"Regard sur" vous invite ce mois-ci à explorer le rapport entre citation et création, au cœur du Mépris de Jean-Luc Godard (1963).

Au milieu des années 50, la Nouvelle Vague lance la “politique des auteurs”, faisant du réalisateur le véritable auteur du film, celui qui en porte la vision par son style et sa mise en scène. Une des signatures du cinéma de Godard, par exemple, réside dans son utilisation des couleurs primaires et de l’écrit à l’écran. Son autre geste emblématique est celui de la citation. Ce dernier point questionne de manière frontale la nature d’un auteur : si ce dernier compose son œuvre par l’usage massif de citations, quid de l’originalité de la création ?

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Trésors cachés
FPA Classics

Pour l’été, FPA Classics vous propose une nouvelle collection de trésors cachés ! 

Le long des côtes ou bien loin au large, embarquez sur les navires du cinéma avec cette sélection. Pêcheurs, aventuriers, explorateurs et moussaillons, chacun vogue avec ses rêves en tête, jetant l’ancre parfois, mais toujours se dirigeant vers un ailleurs faits de surprises et rencontres inattendues.