Suivons le parcours d'une tomate, de sa production dans la plantation de M. Suzuki jusqu'à son point d'arrivée : la décharge publique de l'Île aux fleurs (Ilha das flores). Une voix off conte chaque situation sous un angle si exagérément didactique (presque encyclopédique), que l'ironie transparaît assez vite. L'humour se fait de plus en plus grinçant et L'Ile aux fleurs perd sa naïveté au profit d'un discours politisé. En douze minutes, le film dénonce l'inhumanité des comportements économiques.