Fenêtre sur cour

Après un accident, le reporter photographe L.B. Jeffries se retrouve immobilisé chez lui à cause d’une jambe dans le plâtre. Pour occuper ses mornes journées, le voilà réduit à épier depuis sa fenêtre les faits et gestes des habitants de l’immeuble d’en face. Il se prend au jeu, et, muni d’un téléobjectif, Jeffries s’immisce chaque jour un peu plus dans l’intimité de ses voisins. Il en vient à s’intéresser au cas de M. Thorwald, un mari indélicat et brutal, qu’il soupçonne bientôt d’avoir tué sa femme. Alors que son ami détective refuse de donner crédit à son histoire, Lisa Fremmont, son intrépide fiancée, accepte de l’assister dans son enquête.

Note : « Voir sans être vu », tel est la définition idéal selon Hitchcock du cinéma. Ainsi, à travers la pulsion scopique et le voyeurisme de Jeffries, c’est aussi la position du spectateur qu’Hitchcock remet en question.