Histoire(s) du cinéma
de Jean-Luc Godard

Si le cinéma est un langage, alors il peut construire son propre discours, raconter sa propre histoire. Parler des images par d’autres images, par des échos visuels, des chocs iconiques, et ainsi retracer le récit de 100 ans de cinéma, voilà l’enjeu de l’ode au 7^ème art que sont les Histoire(s) du cinéma. 

Le film cultive les tensions autant qu’il invite aux rencontres :  l’essai filmique se confronte à la subjectivité du regard ; la peinture et la littérature croisent la route du cinéma — à moins que ce ne soit le contraire —; le commentaire de Godard laisse soudain place à un dialogue avec le critique Serge Daney. Derrière la complexité du discours se niche la volonté de transmettre et de mettre le public face à sa responsabilité de spectateur : lire activement les films, les questionner, se construire, en somme, son propre cheminement d’une image à l’autre.

Blood Simple
des frères Coen

Alors que Drive-Away Doll est en salle, revenez sur les débuts des frères Coen avec leur premier film, Blood Simple. Le film reçoit le Grand Prix du Jury à Sundance en 1985 et devient immédiatement culte. Maitrise parfaite du tempo, jeu enthousiasmant avec les codes du film noir, Blood Simple déborde d’inventivité et lance la touche Coen sur les écrans.

Trésors cachés
de l'Institut National de l'Audiovisuel

Découvrez un sélection de pépites de l'INA signées, entre autres, Marguerite Duras ou Roberto Rossellini. Ces trésors cachés recèlent aussi quatre films de Raoul Ruiz : abordant en pirate les commandes politiques et rêvant à des récits aventureux aux formes hypnotiques, l'auteur du Temps retrouvé nous conduit dans des labyrinthes mémoriels, emplis de pièges visuels (effets de couleur, trucages, lentilles coupées...), où résonnent des voix caverneuses.

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