1960. La Lozère est une terre isolée, une campagne sauvage peuplée par un petit nombre de paysans. C’est à ces travailleurs de la terre et de l’ombre que choisit de s’intéresser Ruspoli. Il filme le quotidien d’une population vouée à disparaître : le labeur, la pauvreté, le changement des saisons, les loisirs comme les bals ou la chasse, mais surtout l’isolement. « Mario Ruspoli a capté la voix des campagnes abandonnées. Avec leurs mots à eux, avec leurs visages et leurs gestes silencieux, il a fait parler les paysans les plus déshérités de France et nous reconnaissons soudain notre prochain dans ces hommes oubliés du siècle » dira Simone de Beauvoir.